De retour ! Nous avons des nouvelles passionnantes pour vous ce mois-ci.
Nous sommes heureux d'annoncer que deux nouveaux membres ont rejoint notre équipe. Charles Roburn, diplômé du MIT et ancien candidat du Parti Égalité et impliqué au sein d'Alliance Québec se joint au conseil d'administration. De plus, Dan Laxer, ancien animateur radio de CJAD et rédacteur publicitaire pour Bell Média, a assumé le rôle d'agent de liaison avec les médias pour le Parti canadien du Québec.
Le 11 avril, le Parti canadien du Québec a réalisé une séance de cinéma avec TFO, la station de langue française de l'Ontario. Le thème et la raison du film étaient de comparer les droits et services de la communauté francophone de l'Ontario à ceux des communautés anglophones, allophones et autochtones du Québec.
La séance a été pour le moins révélatrice pour la chaîne de télévision de l'Ontario. Ils ont été exposés à tous les articles des projets de loi 96 et 21 et au niveau de contrôle sur le système éducatif au Québec.
En conclusion, il a été souligné qu'il y a actuellement 650 000 francophones vivant en Ontario (4,7 % de la population) et 1 250 000 anglophones vivant au Québec sur une population de plus de 8 000 000 d'habitants. Ce qui nous rassemble tous, c'est le fait que nous sommes Canadiens. Le Canada a deux langues officielles, l'anglais et le français. Les services bilingues devraient être offerts partout au pays, sans exception. Le gouvernement fédéral a la responsabilité de garantir et de protéger les droits de l'homme dans tout le pays, en vertu de la Constitution et de la fédération. Ils semblent manquer au combat sur les trois points ces jours-ci. Vous pouvez lire la déclaration d'ouverture de Jean Marier, ancien candidat dans Nelligan ainsi que les questions et réponses que nous avons fournies à TFO. Le programme est prévu pour être visionné à la mi-mai 2024. De plus, le mois dernier, j'ai indiqué que le parti avait créé un comité exploratoire indépendant concernant la création de la 11e province. Le chat est désormais officiellement sorti du sac !! La semaine du 15 avril, Keith Henderson et le Parti ont lancé un point de presse et réalisé des interviews sur la 11e province. Vous pouvez lire un article écrit par Keith sur le sujet.
Enfin, assurez-vous de vérifier vos e-mails et vos courriers indésirables. Élections Québec vous enverra des courriels ou des lettres en tant que membres, vous demandant de confirmer votre adhésion. Votre réponse à cette enquête est importante, car elle garantit notre succès continu en tant que parti politique provincial.
Liz Campbell
Présidente Parti canadien du Québec
Bonne lecture !!
La 11ème province
Par
Keith Henderson
Président du comité exploratoire
Et
Membre du conseil d’administration Parti canadien du Québec
Le Parti canadien du Québec a mis sur pied un Comité préparatoire à la création d'une onzième province. Le mandat du comité est d'examiner la faisabilité de créer une onzième province du Canada à partir du territoire actuel du Québec, c'est-à-dire en subdivisant le territoire du Québec entre les parties actuellement plus canadiennes (la nouvelle onzième province) et le reste nationaliste, le vieux Québec, la 10e province actuelle.
Les recherches du Comité préparatoire comprendront les éléments suivants :
1. Cause probable pour la recherche d'une onzième province ;
2. Opportunités offertes ;
3. Historique de la partition et propositions de provinces (territoires) supplémentaires ; 4. Obstacles constitutionnels : voies et moyens pour les contourner.
Le Comité examinera les causes probables de la création d'une onzième province, y compris les récentes attaques du gouvernement du Québec contre les institutions de la minorité anglophone et l'abrogation des droits et libertés fondamentaux du Canada, de la manière la plus flagrante par le recours préventif à la clause dérogatoire, souvent avec la complicité du gouvernement fédéral. Le Comité note le refus de tous les partis actuellement représentés à l'Assemblée législative du Québec d'accepter la Constitution du Canada.
Le Comité étudiera les opportunités offertes par la création d'une onzième province, notamment la sécurisation du patrimoine culturel bilingue et multiforme de la région, son leadership en matière d'éducation, ainsi que ses avantages économiques évidents, potentiellement suffisants pour faire de la nouvelle province un acteur net et un contributeur aux paiements de péréquation, et non un bénéficiaire net comme c'est le cas au Québec depuis des décennies.
Le Comité explorera l'histoire des efforts visant à garantir les droits des Anglophones-Québécois pendant la période de la Confédération, ainsi que le démantèlement systématique de ces efforts après la Confédération.
Le Comité accordera une attention particulière à l'impact du Renvoi de la Cour suprême (1998) sur l'intégrité territoriale du Canada, particulièrement à la décision de la Cour selon laquelle le territoire canadien est divisible si une majorité suffisante de Québécois souhaite faire sécession, que les différents gouvernements du pays Le Canada serait tenu de négocier des accords de sécession de bonne foi, mais pour le rendre légal, le projet de sécession nécessiterait un amendement à la Constitution du Canada.
Le Comité étudiera l’envers du programme séparatiste. Si une majorité suffisante de citoyens d'une région définie du Québec souhaitait créer une nouvelle province du Canada à partir d'une telle région, le gouvernement du Québec seraitil tenu de négocier de bonne foi la modification constitutionnelle nécessaire ? Autrement dit, le territoire québécois estil divisible si une majorité suffisante dans une région définie souhaite former une nouvelle province ?
Le Comité examinera la possibilité de créer un Groupe de travail pour aider à traiter les questions énumérées ci-dessus, un Groupe de travail distinct du Parti et pouvant recevoir du financement en dehors des contraintes de financement des partis politiques au Québec.
Pureté nationale
Par
Jean-Marier
Ancien candidat Nelligan
La famille de mon père s'est installée à Beauport en 1662. Quelque 290 ans après cette date, mon père a épousé une Canadienne d'origine irlandaise et ils ont fondé une famille à Montréal. Le fait qu’il ait épousé une anglophone m’a rendu moins pur par rapport aux standards de nombreux Québécois d’aujourd’hui. Moins québécois, plus étranger. C'est quelque peu ironique étant donné que ma famille est ici depuis plus de 350 ans !
Mais je me souviens que c'est grâce à la générosité de la Couronne anglaise si je parle encore français aujourd'hui. C'est grâce à James Murray et Guy Carleton que le français est désormais parlé au Québec grâce à l'Acte de Québec de 1774. Nous ne sommes pas une petite minorité française historique comme celles de la Nouvelle-Angleterre ou de la Nouvelle-Orléans. Aujourd'hui, nous sommes une nation fière, en partie, à cause de notre histoire, d'un roi anglais bienveillant, et de nos droits et libertés constitutionnels.
Ces mêmes libertés ont permis aux séparatistes de s'exprimer librement à l'Assemblée nationale, dans la presse et au Parlement canadien pour le démantèlement de notre grand pays, le Canada. On pouvait voir à quel point j'ai été stupéfait par les récentes résolutions unanimes adoptées à l'Assemblée nationale pour mettre fin au serment prêté au roi et abolir le rôle de lieutenant-gouverneur. Ces résolutions manquent de compréhension de l’histoire et témoignent d’un grand manque de respect envers nos institutions.
Il faut se souvenir de notre histoire et de la primauté du droit au Québec. Il faut travailler dans le cadre de la Constitution, car sans règles, sans lois, sans constitution, le Québec n'a pas d'avenir.
Entre deux chaises
Par
Myrtis Fossey
Co-Chef du parti
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